Kill Bill vol. 1 & 2

Les yeux me piquent, mais c’est pour la bonne cause. Je viens d’absorber les deux doses de :« SUPER QUENTIN ».
Je veux parler de :‹ KILL BILL" le1er hier, le second à l’instant. Prêtés par un ami, depuis plusieurs mois, ils dormaient dans mon armoire à DVD comme dorment parfois comme certains virus qui savent se réveiller au moment où l’on s’y attend le moins. Vingt fois j › ai empoigné le « 1 » et vingt fois je l’ai reposé. Sûrement influencé par cet ami qui m’avait dit:" Tu veux les voir? Vas-y, mais je te préviens, c’est du TARANTINO!" Ma culture cinématographique étant limitée et ne connaissant pas l’oiseau, je suis donc resté sur cet à priori: " Gardons ça pour le jour où je ne saurais pas quoi regarder d’autre".
Béni soit hier soir! J’ai vu un film plein d’une telle démesure que c’en est un régal. Je ne sais même pas quelle scène évoquer. Ce ne serait pas juste pour les autres.
Bien sûr, je peux évoquer la scène des 88 Yakusas qui se font débiter en rondelles en 10’ montre en main, la scène de l’œil écrasé entre les doigts de pied de B.B.
Si, je sais! la scène de l’enfermement 6 pieds sous terre. Je me suis cru un instant capable d’aider B.B à défoncer la planche du cercueil rien qu’avec mon petit poing…
Bravo Quentin! Euh… Qu’est-ce qu’il a fait d’autre ce garçon?

Les Tarantino se caractèrisent assez facilement car comme nous l’avons déjà dit sur son dernier film, l’animal tend à se répéter, même si c’est pour notre plus grand plaisir.

http://forum.evafilms.fr/index.php?topic=30.0

  • Beaucoup de références cinématographiques et essentiellement du cinéma de genre.
  • Un casting de malade, il n’hésite pas à faire venir des bankable commes des star déchues, qui s’en retrouvent revitalisées!
  • des dialogues interminables mais nets
  • Un traitement du temps assez personnel, avec une histoire présentée dans le désordre
  • Toujours un grand choix de musiques pour une soundtrack de malade !

D’abord scénariste, il a écrit True Romance, qu’il n’a pu réalisé faut de fric et de notoriété alors, et le film est de Tony Scott (le frère de Ridley). Scott oblige, le film est plus typé action des 80’s. Mais on a cependant dans l’écriture un même jeu référencé cinéma, même travail sur les dialogues, mêmes casting démeusuré. Une scène d’anthologie entre Dennis Hooper et Christopher Walken.

Reservoir Dogs. Son premier film est pour moi l’un de ses meilleurs. Sûrement de par sa sobriété (relative par rapport aux autres) : des mecs en costumes noir et blanc avec des noms de couleurs (Blonde, Blue, Orange, Pink, White, Brown), qui ne se connaissent pas mais se retrouvent sur un même casse. Le coup foire. Le braquage n’est même pas filmé. Les compères se retrouvent dans une planque. Qui a balancé ? Plus sobre, moins exubérant, moins multi-fruité comme le seront ces réals futures, mais un effroyable huit-clos, un casting de taré (M. Madsen, le frère de Bill dans KB joue un vrai psycho!) et UNE BO DE MALADE !!!

Pulp Fiction. Second Film, une palme d’or à Cannes en 1994. Uma Thurman, John Travolta, Samuel L Jackson, Bruce Willis, Christopher Walken et le cast continue. Film noir à la sauce tarantino : l’histoire de deux tueurs à la petite semaine qui croisent des braqueurs, la femme toxico de leur boss, un boxeur à la montre d’or, une malette noire, un katana… Les histoires s’enchaînent, se mêlent, un travail de montage interressant. Sans doute sa plus grande réussite…

Jackie Brown. Film en hommage à la blackploitation. Inspiré d’un bouquin, son plus perfectible à mon goût mais un côté funkie rafraichissant. L’histoire d’une hôtesse de l’air noir qui utilise son job pour faire passer de la drogue. Samuel Jackson est fou et Robert DeNiro, un second rôle !, est parfait en ex-tolard miteux.

L’après KB

Boulevard de la mort. un des parties du dyptique grindhouse réalisé avec son pote Robert Rodriguez. L’histoire d’un cascadeur de cinéma qui s’en va écraser des fifilles avec sa grosse voiture. Beaucoup de chatche mais en fait un film très réfléchit si l’on regarde les détails. Un Kurt Russel ressuscité et une fin complètement à l’ouest.

Et INGLOURIOUS BASTERDS que tu as vu il me semble.

Le bonhomme prépare enfin un vrai western, avec DiCaprio dans le rôle du méchant, Christopher Waltz dans celui d’un chasseur de prime, et tout un cast de folie…

voila :wink:

Mais oui! Unglorious Basterds de j’ai vu 2 fois et bien sûr Pulp fiction que j’espère bien revoir un jour…
Ces deux films m’ont aussi bien marqué

Sur ce coup là, je suis comme Mr JOURDAIN qui faisait de la prose sans le savoir…

Merci Clément, (ta culture cinématographique n’est pas usurpée.)