Confession of a dangerous mind

Première semaine de rentrée, et déjà quatre films sont passé sous mes yeux. 2 DVD, dont l’un en cours ; 2 films grand écran.

Ce film, Confession of a Dangerous Mind ( C… d’un homme dangereux en vf), je l’ai vu hier, seul dans mon petit 23 m2. Un break à l’origine pris pour dormir, après deux scéances noctures. En même temps, un cinéma d’art et d’essai à presque 1€ la place une fois la carte acheté, ça stimule un peu.
Mais voila, à midi, on voit un DVD posé sur l’étagère d’une amie, comment résister à cette invitation ?

Alors le soir, au lieu de faire dodo comme nous le dicte notre petit corps, on écoute notre grand coeur, Confession of a Dangerous Mind donc :

C’est le premier film de Clooney et c’est tiré du bouquin autobiographiquement-douteux de Chuck Barris. Ce type, c’est le Ruquier ou le De Chavanne Américain des années 60. En plus drôle, et peut être en plus con aussi. Créateur puis animateur de shows tv pour ménagère. Vous voyez « Tournez-Menage » des Inconnus ? et bha c’est de lui. Bref, un type détesté par toutes les têtes pensantes, qui justement pensent qu’il abruti le beau pays qu’est l’Amérique avec ses shows tordu. Un fois le showbiz abandonné, et exilé en france, le Monsieur pond un livre sur sa vie… où il se dit avoir été tueur pour la CIA. Jason Bourne en plus bavard, et avec de la mémoire. Evidement, vrai, pas vrai ? Lui-même s’est refusé à le dire (en dehors des pages de son livre).

Après être passé entre pas de mains, le script by le scénariste de Dans la peau de John Malkovitch arrive chez Clooney qui pond un vrai film d’auteur. Pour imposer Sam Rockwell (Moon) dans le rôle principale, il demande à Drew Barrymore et Julia Roberts de jouer pour presque rien. Lui-même jouera avec classe un agent de l’agence. Film d’ambiance, film d’espion, mais aussi film de télé. Le film regorge de super idée de mise en scène qui heureusement marchent. Plan séquence, effet de caméra, décors qui s’ouvre, se plie, tourne sur lui-même…
Grosse BD, d’une qualité plastique éblouissante et scénaristique évidente.
Pour ce premier film, qu’on sait maintenant ne pas être le dernier, bravo George !