Impulsion 76 FanFilm

Gros fanfilm du jeu de zombie Left 4 Dead qui commence très sérieusement avant de… partir en cacahouètes…

http://www.youtube.com/watch?v=PGC-_o6QteU&feature=player_embedded#!

L’ambiance du genre horreur est retranscrite à merveille: que ce soit dans le travail des décors, les effets de lumière, les incrustations 3D… et la dynamique des plans! (1 steady et un cameraman c’est ça?)

Ce qui me dérange dans ce genre de symbiose c’est qu’on tend à faire du cinéma et du jeux vidéo deux domaines avec des codes homogènes. Quoiqu’il advienne, l’un des deux en subira les conséquences et verra peut être ses spécificités disparaître…

Ce phénomène est vieux. Déjà avec TRON on projetais les protagonistes du film dans un jeu. La symbiose s’est faite de manière irrémédiable en 1999 et l’évènement portait des lunettes noires et répondait au nom de MATRIX. Depuis, le film (d’action en particulier) lorgne ouvertement sur le jeux vidéo, que ce soit dans l’imagerie, la caractérisation des personnages, la trame narrative. Et dans ce sens, c’est sur ce point que je trouve cela regrettable. Alors qu’aujourd’hui, l’industrie du jeux vidéo veux vendre ses produits comme de vrais films (regardez les somptueux trailers avec “Machin presents”, les scénario sont hyper travaillé nottament dans le jeu de rôle, les jeux de tir sont présentés, et attendus, comme des blockbusters… même les bandes originales sont torchées, avec des Hans Zimmer ou des Clint Mansell à la partition!!!) et en tant que cinéphile joueur, j’adore ça ! Jouer à un jeu bourré de références cinématographique j’accroche, en définitif on perçoit le jeu comme un film interactif. Non, ce que je trouve moins interressant c’est le revers : un SUCKER PUNCH qui s’adresse clairement au geek en reprenant tous ce qu’il cottois (et massacre) sur son ordi (dragon, orc, zombie nazi, jetpack, …) sans proposer un schéma narratif convaincant qui pour le coup se contetnte d’aller de niveau en niveau comme un vieux jeu d’arcade des années 80… Znyder a zappé un truc : le spectateur lui, ne joue pas ! il regarde…

Et c’est d’ailleurs ce qui menace le joueur : la passivité à travers des scénarios scriptés et linéaires dans la recherche d’une authenticité cinématographique toujours plus grande, mais ceci est une autre histoire…
Quand au cinéma, n’y a t-il pas un risque de voir fleurir toute une “école”’ de (geek) joueurs de longues dates qui mettraient en avant les caractéristiques de leur domaine préféré dans le 7e art au détriment du reste?
Tu me diras que la génération Sci-Fi (Spielberg et Lucas notamment) s’inscrivaient à peu près dans la même logique et furent néanmoins à l’origine d’un tout nouveau genre au cinéma (où du moins de la mise en place de nouveaux codes qui perdurent) mais eux suivaient des références avant tout littéraire (BD compris, s’entend) incluant moins de contraintes de l’ordre du travail dans le cadre, du montage, autant de paramètres exploités à fond dans le jeux vidéo aujourd’hui.