Inglorious Basterds - Canne 2009

Eh non, je rassure tout de suite, je n’ai pas encore vu ce film. Il faudra attendre aôut. J’espère pouvoir le voir en vo, tend l’interprétation de Brad Pitt est exellente…
Pour ceux qui ne le connaissent pas, Inglorious Basterd est l’histoire tarentinesque (donc violente, sanglante, d’une humour noire caractéristique) de soldat juifs qui font “casser du nazi” pour citer la bande annonce, en des termes certes plus convenables. Liés à cela, l’histoire d’une jeune femme, elle aussi avec un gôut de vengeance dans la bouche, qui a perdu ses parents pendant la shoa…
Et les Basterds sont allé à Cannes. Le film y a remporté le prix d’interprétation masculine pour… Brad? Et non!!!
Pour M. Chrisoph Waltz, un autrichien inconnu au bataillon (pour le moment) qui joue un officier nazi. D’apèrs les crittiques, c’est ce monsieur, et non Môsieur Pitt qui porte le film! A ceux qui disait que cette séléction ne dévoilait aucun nouveau talent (avec ses Almodovar, Tarentino, Audiar,…) voilà une bonne leçon.

La crittique va suivre… Bientôt… 8) 8)

A priori ce qui a “divisé” ou plutôt surpris c’est la présence discrète des Basterds à l’écran…

De toute manière, il fallait pas s’attendre à ce que QT renouvelle “l’exploit” de 1994 avec Pulp Fiction (Palme d’or), avec un sujet pareille. Pulp, c’était “simplement” une histoire de gangsters, un film noir, mit en scène avec brio (différents points de vue, choix des musiques, des acteurs…). Là, même s’il faut évidement le prendre au second degré, voir même au troisième, Tarentino “s’attaque” tout de même à une hisoite sombre de notre Histoire…
1- tout Tarentino qu’il est, je pense qu’il faudra encore attendre pour voir un nouveau Pulp (si la chose est possible)
2- Je voyais mal la présidente du jury décerné la palme d’or au film, vu les autres qui étaient en compétition…

Remettons les choses aux points: le filme se nomme Inglourious Basterds (la faute d’orthographe, ce n’est pas moi qui l’ai commise mais le réalisateur en écrivant délibérement ce “u” incorrecte). Et entre autres choses, c’est un chef-d’oeuvre. Je sais, je vois déjà les haussements de sourcils, la mimique mi figue-mi raisin devant l’écran lumineux de l’ordinateur et tout ces petits indices qui révèlent que, le terme “chef d’oeuvre” étant employé à tout va, il perd de son sens, et donc pour ce film là (surtout pour ce film là), il va falloir que j’argumente un peu ;).

A ceux qui s’inquiètait d’un scénario tenant dans un mouchoir de poche plié en quatre, rien de ça. Comme à son habitude, Tarentino nous présente une gallerie de personnage tous plus interressant les uns que les autres. Du lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) dont le sang Apache l’invite à demander des scalps à tout va, de la rescapée juive Soshanna qui finira par tenir un cinéma parisien, à bien sûr l’incroyable Colonel SS Hans Landa (Christoph Waltz c’est lui), polyglotte qui jongle avec l’Allemand, le Français, l’Anglais et bien d’autre langue comme d’une arme redoutable. Si tout les “Basterds” ne sont pas réellement exploité (c’est vrai que c’est un peu dommage, mais le nombre de protagoniste dans le film à plus que triplé depuis Pulp Fiction), on a le droit à un joueur de base-ball qui n’a du joueur que la batte et un autre qui répond au nom rédouté “d’ours juif”…
Veritable film multi-genre (la guerre n’est en fait qu’un cadre), les dialogues sont écrit avec soin et leur longueur n’en n’est pas moins ennuyante. L’officier Landa est sûrement l’un des “méchant” les plus inquiétant de l’histoire du cinéma. Oui, le titre est dur à croire mais Landa est à la fois drôle, imprévisible et surtout lui-aussi un grand comédien. Ce qui créer quelque fois un film dans le film…
Côté mise en scène, Tarentino a gagné en maturité. Les mouvements de caméras, certes rares il me semble, sont cependant très bien exploité et ne servent pas qu’à changer le point du vue du spectateur.
La musique quant à elle à tout pour plaire. Fidèle au son première amour, le western, Tarentino choisit des morceux moins connu mais tout aussi évoquant d’un duel en perspective, que les thèmes de Kill Bill. Si le film y gagne une certaine lenteur, ce n’est que pour augmenter la tension dramatique.
Le voir (ou plutôt l’entendre) en Vo n’est pas qu’un caprice de cinéphile et je suis curieux de voir le résultat en VF car les changements de langues sont si fréquent que je me demande bien pourquoi ont-il choisit de le traduire (le français prédomine, c’est même lui qui ouvre le bal pour la première scène!)
Voilà, je vais finit de vous bassiner avec ce film, qui est à mon gôut le meilleur Tarentino depuis Pulp Fiction, mais qui est surtout une grosse déclaration d’amour au cinéma de la part de son enfant le plus fou.

J’avoue y être allé avec des réserves… Non pas que ces seules réserves se limitent à ma remarque ci-dessus mais bon… Comme beaucoup j’étais resté très perplexe à l’issue de la projection de « Boulevard de la mort ».
Alors rassuré? Oui très certainement.
Content? Très.
Jouissif? Ohhhh que oui!!

Pourtant à y regarder de près IB n’est pas un modèle d’originalité et je ne peux donner complètement tord aux mauvaises langues qui tendent à dire que Tarentino se caricature de plus en plus… La police en « PlayBill » du générique associé au « Il était une fois », le chapitrage de son film, la musique d’Ennio, … Autant de choses qui amusaient surprenaient par le passé et là qui tout au plus pour les habitués laissent échapper un petit « Sacré Quentin! »
Allons même un peu plus loin! Ce qui rend IB si bon n’a là aussi rien de véritablement surprenant:

  • Une distribution E-X-C-E-P-T-I-O-N-N-E-L-L-E!
  • Les Tarantino’s Speech: ouverture, cave, restaurant, etc…
  • Les Gunfights.
  • Les références cinématographiques.

Alors pourquoi pas une once d’ennuis pendant près de 2H30? Parce que même si les choses tendent parfois à se répéter il y a un mec derrière la caméra qui continu à prendre un putain de plaisir avec une sincérité qui impose le respect et un vrai talent de dialoguiste et de caster!
C’est bon! Parfois énorme! Jamais mauvais! Toujours agréable de voir qu’on peut revisiter l’histoire de manière ironique sans forcément s’attirer les foudres des bien-pensants…

Ah! Enfin! Je n’était pas si taré que ça! Non, parce que je me demandais sérieusement si j’était le seul type au monde à aimer ce film. Jusqu’à cette réponse… :wink:
Je ne peu te contre-dire, Tarentino “reste chez lui”. Il fait ce qu’il fait de mieux, et il le fait (exeptionnellement) bien. Lorsque sur carton noir, s’affichent les lettres blanches Chapter One, on s’est regardé mon frère et moi. “On connais ça”. C’est ce que disait nos regards, qui lors de l’intro-générique seront fréquent.
Mon pieds, je l’ai pris dans ce film dès le début lorsque j’ai vu qu’ils (les pontes des studio) avaient recyclés leur vieux logo Universal que je n’ai vu moi que sur Jurassic Parck (1993, hé oui, ça date).

Je sais pas pour toi, mais la scène qui pour moi est la (où l’une des) meilleurs, c’est la première. Oui, on a pas de Basterds. Tout au juste un fermier puant qui vois les nazis venir dangereusement vers sa fermette en moto et voiture. Et ce, sur du Morricone (barriolé quelque fois de la Lettre à Elize, il me semble). Rien de spécial. Le gars n’a pas un colt caché sous ses fringues. Il attend. Mais cette attente, A Mamamia!! :-* Smaaack

Sinon, t’a dût le voir en vf? Comment se sont opérés les changements de langues? (présent aussi dans ce “Chapter One”)? Sont-ils aussi “corrrrrrecto” que Brad Pitt le dit?

C’est ressemblant n’est ce pas :stuck_out_tongue:

Et le jeu date de quand ? Je sais plus trop à combien on en est…

J’ y fus,j’ ai vu, et j’ en reveux! La première scène vous colle au siège, et on reste ainsi jusqu’ au générique de fin. Du Grand Tarantino.

le jeu date du 23 novembre 2007 ^^

Je me suis arrêté à UT 2004 ! Pas encore eu le temps de tester le dernier =(

En effet ::slight_smile:

D’après ce que j’ai vu, il doit demander un config monstrueuse… mais quelle gueule ! ;D

ben il est depasser ^^
Processeur double coeur 2.4GHz, 1 Go de RAM, carte 3D 256 Mo (Win XP recommandé)

apres sa reste un Ut . Donc soit on aime soit on aime pas ^^ mais y avais 2 3 truc sympa dans le jeu

L’influence (le plagia ?) ne fait aucun doute!

[quote=« flug, post:13, topic:68 »]ben il est depasser ^^
Processeur double coeur 2.4GHz, 1 Go de RAM, carte 3D 256 Mo (Win XP recommandé)[/quote]

J’ai du me tromper alors ???

apres sa reste un Ut . Donc soit on aime soit on aime pas ^^ mais y avais 2 3 truc sympa dans le jeu

Tatatatatatatatatata

Et pourtant, d’après Flug, le jeu date de 2007… Simple coincidence peut-être… a moins que le concepteur de l’affiche d’IB soit un gamer :stuck_out_tongue: