Note d'intention

Clément, je te laisse le soin de poster ici ta note d’intention sur SOMA… :wink:

Voili voilou, comme promis la note d’intention. Comme on dit dans le jargon « For your eyes only » (rien que pour vos yeux, pour les anglophobes :wink: )
La note est aussi en fichier joint, pour ceux qui préfère l’avoir en format word.

[center]NOTE D’INTENTION
EVA FILMS
[/center]

[center]SOMA[/center]

[center]Clément Friedrich[/center]

Le Pourquoi de « Soma » :

Le premier synopsis du court-métrage Soma résulte de la mise en commun de plusieurs lignes directrices. Tout d’abord la porte : Thierry à proposé et exposé cette idée lors de la première Assemblé Générale officielle d’EVA Films. L’idée d’une porte seule au milieu d’une clairière, quoique séduisante sur l’aspect artistique de la chose, semblait toutefois déjà vu dans maintes livres, mangas, films…Ce ne pouvait être ce qui porterait le court, dans son fond.
La seconde idée directrice est apparu naturellement à la lecture d’un article de presse. Afin de se faire connaître, un artiste Taïwanais émigré aux Etats-Unis s’était lancés des défis et les avaient relevés. Il s’était ainsi enfermé dans une cage durant un an dans un musée. A la fin de cette année, au cours de laquelle il était devenu une « légende urbaine », l’artiste révéla qu’il s’était sentit plus libre à l’intérieur, prisonnier de ses barreaux, que la totalité des gens « réellement » libres dehors, affairés à leurs vie quotidienne.

La liberté : ce sentiment est intéressant à traiter car il dépend entièrement de points de vue, il est universel mais aussi individuel.
C’est le dernier cas qui est traité dans le court-métrage Soma.
L’homme est un prisonnier (dont on ignore la raison de sa peine et ce n’est pas le propos du court-métrage), privé de sa liberté, qui s’enferme lui-même au-delà des barreaux physiques dans une « cellule mentale » où il se réapproprie sa (ses) liberté(s).
Oubliant tout, il vit dans un « univers libre » jusqu’au jour où sa peine de prison touche à sa fin. Les geôliers ouvrent une porte, celle de sa cellule, mais aussi celle qui empêchait tout retour à la réalité depuis son univers. A peine sortit, l’homme découvre la réalité : même sortit de prison (physiquement), il demeure moins libre que dans sa propre cellule mentale.
Enfermé dans son « univers libre », ne persiste de la réalité qu’une seule chose : un livre. Celui d’Aldous Huxley « Le meilleur des mondes ».
Pourquoi ce choix ?
Il repose autant sur le fond que sur la forme. Dans son roman, Huxley dévoile un « Etat-mondial » utopique où tout est sous contrôle, de la taille des individus à leurs goûts… Ce monde est l’exact contraire de celui qu’a imaginé le prisonnier, où l’idée même d’Etat n’est pas envisageable.
De plus, le titre « Le meilleur des mondes » (Titre Français qui ne correspond pas du tout à celui en Anglais), peut être interpréter par le spectateur de plusieurs manières.
La première : Dans le cas où le spectateur ne connait pas le livre, il peut penser que l’homme lit bien un roman utopique parfait dans un univers utopique parfait (absence de contraintes, d’efforts…).

La seconde : Le spectateur qui a lut le roman (ou connais au moins le sujet) reconnaîtra le paradoxe : un homme apparemment en liberté, serein avec lui-même, lit quotidiennement un récit dans lequel les libertés sont abolis.

Enfin, on peut interpréter la lecture de ce livre par le prisonnier d’une troisième façon : Il s’agit d’un « rappel inconscient » de ce qui peut l’attendre si jamais il quitte son univers pour la réalité. C’est d’ailleurs dans la lecture que se plonge le prisonnier pour ne pas être tenté d’ouvrir la porte. Mais ce choix ne lui appartient pas, et il sera forcer de passer le seuil.

Le Comment :

Techniquement, le projet ne nécessite pas énormément de décors. Tout au plus la clairière dans laquelle se trouve la porte, et la cellule de l’homme. Seulement trois personnages seront présents à l’écran : le prisonnier et deux gardiens de prison. Le jeu scénique n’est pas pour autant délaissé. Ce sont les acteurs qui porteront le court-métrage car en l’absence de dialogue ou de monologue, c’est leur jeu d’acteur qui permettra au spectateur de « croire » en l’histoire.
Les costumes ont une places importantes car ils permettront d’identifier les personnages : les gardiens de prison sont silencieux. De plus, la chute repose sur la reconnaissance de l’homme comme étant prisonnier. Dans son univers intérieur, l’homme arborera des couleurs sobres et des vêtements d’une grande simplicité.
Un point technique mérite cependant d’être traité plus en profondeur : la mise en scène du court-métrage. La mise en scène est la mise en images du scénario. Il faut que du montage final du réalisateur se dégage les mêmes idées. Mais surtout, et c’est le plus difficile, que les impressions, les réactions, les sentiments éprouvés par les spectateurs soient les mêmes que celle des lecteurs. Ou du moins qu’elle aient la même force. Afin de conserver ces impressions, divers moyens existent.
Tout d’abord, on peut proposer un type de cadrage précis. Même en extérieur, la cadre doit donner l’impression que le personnage se trouve dans un lieu exiguë. On ne profite pas du paysage naturel, on se concentre sur le personnage et la porte comme si des murs invisibles restreignait la place de la caméra. Attention, cela ne signifie pas de tourner entièrement en plan rapproché. Cela ne serait pas bénéfique.
Ainsi, lorsque l’homme découvre la porte, le plan se voudrait d’ensemble afin de montrer la distance autant matérielle que psychique entre l’homme et ce portail vers la réalité. En cadrant de manière à avoir à l’extrémité gauche du cadre la porte et à l’autre extrémité l’homme, on créer une véritable cellule dont les murs, le plafond et le sol sont en réalité les bords du cadre : La porte, à la limite du hors champs, semble bien incrusté dans un « mur », tandis que l’homme lui, « adossé » au bord du cadre, semble dos à un mur réel.
Lorsque le personnage est assis en lisant, le centrer, le positionner au point d’intersection des diagonales du cadres créera automatique un effet d’enfermement. Tenter des mises en abîmes, des cadres dans le cadres, transmettrait une impression similaire.
En limitant les déplacements visibles du personnage, et ce même si on le découvre dans différents lieux (forêt, clairière, chambre), le spectateur aura inconsciemment l’idée d’un manque de liberté physique.
On peut aussi jouer sur la profondeur de champs. Rendre flou le décor (la clairière) et garder net le personnage. Cela donnera l’idée que le paysage n’est « qu’un rêve », quelque chose de confus, d’irréel…


Le Titre :

Pendant longtemps, ce projet n’a pas eu de titre. Afin de clarifier les choses, il porta un temps le nom de « La Porte ». Titre provisoire, car il en effet inconcevable de révéler l’existence de la porte dans le titre du court-métrage. Il ne fallait en aucun cas n’ont plus donner des détails sur un quelconque enfermement… Une fois que le spectateur se serait emparer de ce mot, il n’en démordrait pas, même s’il voit à l’écran un joli paysage naturel de clairière. Et cela tuerait le court-métrage dans son intégralité. 

Après de mûres réflexions, est apparut le mot Soma.
Le terme Soma est directement lié au livre que lit le personnage, « Le meilleur des mondes » de Huxley. Dans ce roman tout le monde utilise du Soma, une substance apparemment sans danger qui peut, à forte dose, plonger celui qui en prend dans un sommeil paradisiaque. Cette substance est le secret de la cohésion de cette société utopique : grâce à elle, chaque élément de la société est heureux et ne revendique rien.
Cette signification du terme Soma est exactement en phase avec le propos du court-métrage.
De plus, après quelques recherches, il s’est avéré que Soma pouvait aussi désigner un groupe de pop rock, la partie centrale d’un neurone, une divinité de l’hindouisme, le mausolée d’Alexandre le Grand (Sôma) et bien d’autres choses encore plus diverses. Cette universalité d’un même mot est extraordinaire, et correspond elle aussi à l’universalité du sujet du court-métrage: la liberté.


Note d’intention.doc (27 KB)

J’ ai lu, et je me demande s’il ne serait pas idéal que je lise ce livre… est-ce que quelqu’ un parmi notre confrérie s’il en était doté accepterait de le prêter à un pauvre
acteur en phase d’ imprégnation du rôle?

On va de toute façon avoir besoin d’un exemplaire neuf! Donc dès que je l’ai je te le passe :wink:

Merci par avance… ::slight_smile: ;D

ohhh on l’a étudié l’année dernière =) trop bien, donc si vous voulez j’en ai un… vraiment trop bien, je peux meêm vous passer mes cours et tout vous raconter et tout et tout!!!
je fais un petit come back ^^

Salut Eugénie, ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles! La dernière ligne droite… ;D ;D
Une proposition très très intéressante! C’est OK pour le livre et les cours :wink:

[quote=“Eugénie, post:6, topic:74”]ohhh on l’a étudié l’année dernière =) trop bien, donc si vous voulez j’en ai un… vraiment trop bien, je peux meêm vous passer mes cours et tout vous raconter et tout et tout!!!
je fais un petit come back ^^[/quote]
SAINTE EUGENIE:
Vierge romaine, elle subit le martyre au temps de l’empereur Valérien.
Déguisée en homme, elle aurait été accusée d’un crime qu’elle ne pouvait pas commettre en tant que femme. Sa " Passion " rapporte qu’au moment d’être livrée aux bêtes, elle put prouver son innocence.
Les chrétiens vinrent chercher son corps dans l’amphithéâtre en chantant : "Un seul Christ, un seul vrai Dieu, le Dieu des chrétiens. "

Comme quoi une vie peut être courte mais forte en évenements!!!
Ceci dit, toutes les précisions sur le livre sont les bienvenues. Reste à se concerter et à en ressortir la substantifique moelle…

Très bonne idée. :slight_smile:
Même si le livre n’est qu’un élément secondaire du court, il lui donne tout de même son titre! Il y a aussi de nombreux points en communs, comme évoqués plus haut…
C’est donc, je le répète, une très bonne idée. Surtout que le livre est vraiment bien. Je l’ai lu y a longtemps mais je me souviens que j’avais bien aimé. :wink:

oui c’est clair, mais ca va!!! je suis calme!!! ;D. je traque, c’est tout, c’est beaucoup plus positif de traquer que de stresser!! ^^

vous en avez besoin pour quand? parec que je peux les passer à yvan qui peux les passer à sa soeur qui peut vous les passer… enfin tout dépend pour quand vous en avez besoin…

Je pense que Daniel voudra le lire le plus tôt possible (dans la mesure du possible :wink: ). Surtout si on décide de tourner des scènes cet été… ce qui n’est pas encore fait.
J’attend la réponse de Thierry pour une scéance de repérage, mais le pauvre a été surchargé en ce moment. Allez, courage, bientôt les vacances! :slight_smile:

Oui ça me parait être une bonne idée.

ok, eh bien je recherche tout ca et je lui transmet lundi!

O yeeh! :smiley: D’ autant que j’ aurais toute ma semaine pour lire, du fait que je suis mis en congé forcé. >:( >:( >:(
Donnons nous un lieu et heure de rendez-vous par l’ intermédiaire du forum ou par couriel et c’ est parti! ::slight_smile:

bon alors vous pouvez me taper sur les doigts! j’ai completment oublié de donner à yvan, j’ai pensé à le mettre dans mon sac, mais ca m’est sorti de la tête… euh… voila, bon sinon j’essaie de voir et tout… je suis désolée! (quichon!)

C’est pas grâââââââve!! ;D ;D

mais euh du coup je peux vous le donner quand? enfin vous en avez besoin piur quand? parce que donc lundi je suis à auxerre pour l’oral, mardi je suis à paris et mercredi normalement je suis dispo… enfin tout dépend de la date à laquelle je rentre soit je suis rentrée mercredi soit c’est jeudi…^^ voila mtn vous êtes suepr heureux pcq vous connâissez mon emploie du temps des jours qui arrivent^^ ;D c’est pas facile tout ca!!^^

Le plus simple c’est que dès que tu as un moment tu me passes un coup de fil et je passe avec les photos de “La Rose…”, je récupère tes cours, etc… :wink:

Bon Eugénie j’ai acheté le bouquin sur Amazon il y a quelques minutes! Normalement je le reçois d’ici 2 jours et le prête à Chimène (attention d’en prendre soin Daniel car ce sera l’exemplaire neuf utilisé dans les scènes d’extérieurs).

Mes doigts experts quoiqu’ un peu gourds ne feront qu’ effleurer que le papier de ce livre. :smiley: Et comme dans le meilleur des mondes, l’ intégrité typographique de l’ oeuvre ne sera pas atteinte,
j’ en fais le serment… ::slight_smile: ::slight_smile: ::slight_smile: