Script commun - 2012

Fort du succès rencontré par LE COLIS, nous relançons une nouvelle phase d’écriture collective à partir de 2 contraintes.
Pour les nouveaux (et les anciens) je vous invite vivement à relire le premier post de chacun de ces fils de discussions avant de passer à la suite !
http://forum.evafilms.fr/index.php?topic=307.0
http://forum.evafilms.fr/index.php?topic=323.0

Afin d’apporter une petite touche de changement (pour rappel « le changement c’est maintenant ! »… [size=6pt]Bon je sors…[/size]), nous avons décidé de modifier légèrement le type de contraintes. Cette année il s’agira d’un seul mot associé à un objet.

Glenn vient de générer de manière complètement aléatoire ces deux contraintes :
[size=10pt]Mot : INTERRUPTION
Objet : BADGE
[/size]

La durée de la phase d’écriture est fixée à 15 jours ! Production et postproduction devront être achevé d’ici fin août. Le compte à rebours est lancé!
A vos claviers! :wink:

Une question qui peut peut être stimuler l’imagination :

A-t-on dans le secteur (Charny, CCRC , ou autre) un lieu avec porte qui s’ouvre avec un badge ?

Sinon, peut être partir sur un badge épinglé à un vêtement…

Là tout de suite je dirais… non! Sauf bien sûr des lieux nécessitant une demande d’autorisation de tournage qui a peu de chance d’aboutir dans des délais raisonnables (banques - Verneret).

J’ai l’image d’une scène en tête je v ais essaye de m"expliquer de façon claire :stuck_out_tongue:

[img]http://img.evafilms.fr/libs/timthumb.php?src=data/4fe8a98168852.jpg&w=725[/img] 1er plan : caméra raz du sol avec en gros plan un badge avec une chaine de cou et en arrière plan un paysage. aprés quelque seconde on voit un corps sans vie se faire tiré à côté du badge et quand la main du corps passe par dessus le badge elle le saisi par la chaîne et le traine au sol.

C’est juste une image qui me vient comme sa je la verrai bien en début.

J’aime pas mal l’idée !!

Bon alors dans le registre « image/flash », vous me dites INTERRUPTION et moi je vous réponds SNAKE PLISSKEN!

Une des plus belles INTERRUPTIONS de l’histoire du cinéma.
Final d’Escape from LA de John Carpenter :
Snake appuie sur un INTERRUPTEUR et éteint la Terre. Tout ce qui est à base d’électronique cesse de fonctionner.
Petite touche d’ERDF sur ce coup-là même s’il ne s’agit pas d’une coupure électrique… :-\ :-
« The more things change, the more they stay the same » dirait Snake! ;D
Et puis INTERRUPTION a quand même une dimension un plus « temporaire ».

Bon… En fin de compte je n’ai même plus besoin d’aide pour sabrer mes idées. J’y arrive tout seul!

Vous l’avez peut-être entendu comme moi à la radio il y a quelques jours. Notre planète est vieillissante, du coup elle tourne moins vite sur elle-même!! Un coup de tonnerre dans la communauté scientifique qui va les pousser à interrompre le temps d’1 seconde (interruption des horloges atomiques) dans la nuit de samedi à dimanche!! :o

Un déclencheur possible… :slight_smile:

On peut jouer sur cette interruption d’une seconde pour changer un événement par exemple la scène que j’ai évoqué plus haut peut avoir deux fin une sans interruption et l’autre avec.
Du genre avec 1sc en moins il ne se retrouve pas dans cette situation.

http://www.sciences-mag.fr/2012/06/decalez-montres-1-seconde-intercalaire-leap-iers/

les gardiens du temps s’affolent quand ils voient un écart de 0,9 secondes
Pourtant, elle peut avoir des conséquences peu réjouissantes et provoquer des désastres dignes d’un bon film alarmiste sur le bug de l’an 2000. Les systèmes à haute-précision comme les satellites sont en première ligne,

Des idées…

sinon

Le GPS de votre voiture aussi
Et voilà, tout s'explique pour GEORGE !! ;)

Des idées oui… mais le lien avec le badge je sèche pour l’instant.

Et toi? Tu avances?

Pour l’objet, il faut juste qu’il soit dans un plan, ou le badge doit-il être au centre de la trame de l’histoire ?

Si c’est furtif, on tombe dans la facilité. Pour autant, l’objet ne doit pas forcément être au coeur de l’histoire.
L’entre-deux quoi…

Une histoire qui amènerai donc le personnage à utiliser un badge ? … bon, je n’aide en rien là… ;D

Non. :slight_smile:

J’ai trouvé un petit quelque chose… Je post demain soir (reste le dernier 1/3 à écrire).

ATTENTION,ATTENTION!

Par suite d’un mouvement de grève d’une certaine catégorie du personnel, nous interrompons la procédure de
fin du monde initialement prévue le 21 Décembre 2012. Celle ci est remise sine die.
Nous vous conseillons de conserver vos badges, ils vous seront demandés le jour venu.
Nous vous prions de nous excuser pour cette gène momentanée et indépendante de notre volonté.

SA DIEU & Co

Alors ça Daniel, j’adore !!
Vraiment !

Je pensais creuser cette histoire d’horaire. Suivre un “gardien du temps” type buisness/Agent Smith. Commencer avec un TGP Badge blanc avec juste marqué en lettre noir sa fonction. Sobre et classe.
J’étais aussi tenté de suivre les pérégrinations (… à définir :-\ ) depuis le point de vue du badge (pas tout le temps mais presque). En gros, tout le temps filmer en GP. Même si le badge n’est pas dans le plan. Pour garder cette notion d’une petite chose qui soudain à une grande importance : le badge que l’on doit mettre dans la fente pour déverrouiller une porte, la seconde que l’on doit enlever ou pas (Ca nous décale notre fin du monde en Décembre 2012 tout de même…)… Le gardien ne serait donc filmé qu’en PR Epaule, ou avec des GP Main, Pieds, etc…
Bref, des concepts de réalisation mais pas vraiment d’histoire…
Et là je tombe sur ce que Daniel vient d’écrire et je me dis qu’il y a quelque chose à faire. Cette formalisation de la fin du monde, la Compagnie… Il dois y avoir une petite place pour mon buisness man/agent smith…

IDÉE DE DEBUT
A la TV, coincée entre la dépêche internationale et la rubrique sportive, la nouvelle de ce petit bouleversement horaire passe dans la plus grande indifférence collective. En bref, tout le monde s’en fout. Tout le monde ? Non. Un homme (de dos) pose son verre de scotch sur l’accoudoir de son fauteuil, se lève, prend sa veste qui pend au porte-manteau dans l’entrée et s’apprête à disparaître dans la nuit. Sur le seuil, il se retourne et jette un coup d’oeil à l’écran de TV. Le reportage sur le décalage horaire s’achève. Match France Espagne. Dans les yeux de l’homme, peut être un peu de lassitude, mais aussi de la détermination. Il va en avoir besoin. Il a du travail. Beaucoup de travail…

EDIT : Je viens de relire ce qu’à écrit Daniel et je me demandais si, vu le ton employé, pour un début de film, ce serait pas mal de balancer le texte tel quel. Bleu sur blanc. Y aller à fond dans cette ambience. Peut être même chercher une atmosphère à la FIDO. Je m’emballe peut être mais je ne sais pas si traiter ça de manière “classique” comme le propose ma première ébauche de pitch (très film noir/polar/thriller) est ce qu’il y a de plus accrocheur et original…

[quote=“Kilgore, post:17, topic:457”]Alors ça Daniel, j’adore !!
Vraiment ![/quote]
Et bien pour quelqu’un qui dit n’avoir jamais d’idée c’est pas mal! ;D Je ne sais pas si on peut en faire un mini-court (un micro-court, oui assurément!) mais l’effort est à souligner! :wink:

Clément on se rejoint sur l’utilisation de la TV! Là je suis mort, je finalise demain matin. Mais c’est bien on avance! :wink:

Pas vraiment finalisé mais bon. Voici la première partie:

Un robinet fuit avec une régularité déconcertante. Chaque goutte qui s’écoule correspond à une seconde. Carl n’a que faire de ce problème de plomberie, ce qui l’importe c’est la pendule qui lui fait face. Il ne peut rater l’heure du matin. Carl se sert un verre d’eau tout en fixant les dernières secondes de son compte à rebours puis avale deux cachets. Il note la prise sur un cahier : jour – heure – minutes – secondes – dosage. Tout doit y être. Après avoir fixé sur sa poitrine quelques capteurs reliés à des fils, il enfile un tee-shirt. Carl s’empare maintenant d’une sorte de badge sur lequel il fixe les fils. Au moment de la connexion électrique, le badge se met à clignoter au rythme de son cœur. Enfin rassuré, Carl se chausse maintenant de baskets, vérifie l’heure indiquée sur sa montre puis glisse son mobile, synchronisé avec ses capteurs, dans une de ses poches. Il prend également le soin d’emporter avec lui quelques cachets et une petite gourde. Durant toute cette préparation un flash info informe les auditeurs que la communauté scientifiques a désormais la certitude que la rotation de la Terre est rentrée dans une phase de ralentissement inéluctable. Carl éteint son poste radio, ouvre une porte puis disparaît en petite foulée. Le jogger arpente plusieurs surfaces : routes, chemins forestiers, petits cours d’eau. Carl finit par rentrer chez lui, essoufflé et dégoulinant de sueur. Le badge clignote à une fréquence assez élevée mais Carl semble contrôler la situation. Il appuie machinalement sur la télécommande de sa TV tout en vidant le fond de sa gourde. Il a du mal à reprendre son souffle et enclenche un petit ventilateur. Une émission quelconque est diffusée avec sur le bas de l’image un bandeau à défilement horizontale précisant une interruption imminente des horloges atomiques afin de resynchroniser la rotation de la planète avec notre temps de référence. Une pause de quelques secondes théoriquement sans effets perceptibles pour le quidam. Carl est tétanisé et se laisse tomber dans le canapé. La fréquence du badge augmente. Son regard passe d’une pendule à une autre. La panique s’empare de Carl avant même l’échéance. Il perçoit l’intense fragilité de son petit univers et il sait que penser à un dérèglement n’est pas bon, mais alors pas bon du tout pour son cœur. Interruption de l’émission avec en direct un journaliste qui annonce un compte à rebours devant un bâtiment renfermant l’une de ces fameuses horloges. Le journaliste se veut rassurant et annonce qu’il reste 30 secondes. Le souffle coupé, Carl est soudain pris d’une violente douleur à la poitrine. Le clignotement du badge est intense. Carl tente de sortir la boite de cachet de sa poche mais celle-ci lui échappe des mains. 20 secondes. Carl se tord de douleur, le clignotement s’accélère de plus en plus. 10 secondes. Carl se raidit et cesse de bouger, le badge s’éteint. C’est terminé. 5 secondes. 4 secondes. 3 secondes. 2 secondes. 1 seconde. Un bruit sourd et d’une rare intensité venant de partout et nulle part se fait entendre. Puis le silence. Une mire de réglage apparaît sur la télévision. L’aiguille de la pendule de Carl s’est figée. Même chose pour sa montre, ses appareils à affichage digital. Tout, absolument tout est irrémédiablement figé. Ventilateur, goutte d’eau du robinet. Silence. Une seule chose fonctionne : le badge de Carl.

Je me suis arrêté là. Non pas que je n’ai pas d’idée pour la suite (pour moi aussi le temps est compliqué! :)).
Carl est donc en vie. Vraiment? Peut-être pas en fait… Toujours est-il qu’il part à la découverte d’un nouvel univers figé, interrompu. Et ça n’est vraiment pas facile d’évoluer dans un système qui n’est plus régit par le temps.
“Temps” qu’il finira par remettre en marche d’ailleurs! Comment? Je ne sais pas trop. Carl sauveur de l’humanité voir de l’univers tout entier? Oui mais alors “accidentellement”? Carl n’a rien d’un super héros… Mais on touche quand même un peu au divin à la Daniel! ;D
Malheureusement pour notre pauvre Carl l’issue lui sera fatale, car remettre en route la pendule, c’est arrêter le badge/coeur (on peut même imaginer un plan à la Glenn sur la fin).
Carl ne pourra même pas accéder au rang de Martyr du coup…
Définitivement un pauvre gars!

Alors j’avoue ne pas avoir tout compris même si j’aime pas mal l’ensemble.

Le badge est relié au coeur c’est bien ça ?
Le décalage de l’heure atomique fige tout le monde et interrompt la TV c’est bien ça ?

Toute la deuxième partie sauveur de l’humanité peut être drôle, intéressante… Mais j’ai peur que le personnage de Carl ne soit pas suffisement cerner AVANT pour pouvoir pleinement jouer le rebondissement. En fait je trouve un peu en trop toute cette suite… D’autant que là, on quitte le mini-court.
Je me serais presque arrêter au Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip