[quote=« Kilgore, post:20, topic:457 »]Le badge est relié au coeur c’est bien ça ?
Le décalage de l’heure atomique fige tout le monde et interrompt la TV c’est bien ça ?[/quote]
Oui pour le badge. Personne n’entend son coeur battre. Et Carl ne peut le supporter. Vivre en permanence avec un stéthoscope sur les oreilles? Bof… Le badge et la fréquence du clignotement le rassurent.
L’arrêt des horloges fige le temps un peu comme un défibrillateur (d’où le bruit sourd). Ce même défibrillateur qui peut faire l’inverse à savoir remettre en vie ce qui est mort (Carl).
[quote=« Kilgore, post:20, topic:457 »]Toute la deuxième partie sauveur de l’humanité peut être drôle, intéressante… Mais j’ai peur que le personnage de Carl ne soit pas suffisement cerner AVANT pour pouvoir pleinement jouer le rebondissement. En fait je trouve un peu en trop toute cette suite… D’autant que là, on quitte le mini-court.
Je me serais presque arrêter au Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip[/quote]
Je n’aurai pas dû parler de première partie. Plus des 2/3 de ce à quoi je pensais ont été écris. Carl ne sort pas de chez lui, ne part pas à l’aventure. La perte du temps l’obsède. Il veut régler ce problème et n’a que faire de ses éventuels voisins. Que fait-il? Il débranche, retranche ses appareils? Se plonge dans des notices? Force les balanciers d’une pendule?
Après s’arrêter au Biiiiiip? Je ne saisi pas trop. L’arrêt du coeur de Carl?
Le temps s’arrête, le coeur s’arrête. Ça fait un peu maigre cette affaire pour le coup.
Ce Carl est tout bonnement pathétique… pourquoi ne pas continuer dans cette optique ?
Le faire mourir oui, mais… pour rien… car au bout du compte la seconde sera perdu quoiqu’on fasse non ?
Okkkkay… Alors là il faut vraiment vraiment expliciter ça. Avec les cachés, on pense plus à un appareil médical…
L'arrêt des horloges fige le temps un peu comme un défibrillateur (d'où le bruit sourd). Ce même défibrillateur qui peut faire l'inverse à savoir remettre en vie ce qui est mort (Carl).
Toujours un peu de mal avec cette logique. Je ne vois pas à quel moment ça se mord la queue pour faire une boucle...
. Carl ne sort pas de chez lui, ne part pas à l'aventure. La perte du temps l'obsède. Il veut régler ce problème et n'a que faire de ses éventuels voisins. Que fait-il? Il débranche, retranche ses appareils? Se plonge dans des notices? Force les balanciers d'une pendule?
Ah oui, ce n'est pas du tout ce qu'on comprend en te lisant plus haut. Ok là. Mais ça se termine comment ?
Ok pour le côté facile du coeur qui s’arrête en même que les pendules.
Une question peut être qui peut nous éclairer pour la fin : Que veux-tu dire avec Carl ? Je ne parle pas bien sûr, tu me connais, d’un Message grandiloquent… Mais juste « l’idée » directrice. Ta note d’intention en une ligne quoi ^^
Oui je sais j'ai du mal cette année...
Mais nooooooon ;D [size=7pt]A moins que si. Que ta gosse te pompe toute ton énergie. Et que c'en est fini de toi. La panne d'inspiration irrémédiable... [/size] Noon, vraiment. ;D ;D
Je ne voyais pas comment un mec comme Carl pouvait remettre en marche la machine du temps… Finalement tu a peut-être raison. Le temps repart car l’interruption arrive naturellement à son terme. A la limite Carl pense être à l’origine du « sauvetage » pendant une fraction de seconde avant de s’écrouler, mort.
Au moment où j’écris ces lignes je pense à un truc qui peut être perturbant (et qui en fait me gêne un peu dès le début) : Carl qui recouvre la vie au moment de l’interruption. Mon idée de défibrillateur est peut-être un peu tiré par les cheveux. Je ne sais pas. Variante : l’interruption intervient en pleine crise cardiaque! Tout est stoppé, la crise comprise. Carl croit solutionner le pb, puis il meurt. Durant toute sa vie, le temps aura été gage de survie, au final c’est lui qui l’achève.
En résumé :
Première variante : il meurt deux fois.
Seconde variante : il meurt une fois.
Ah ! C’est pas mal ça !
Tu vois quand tu veux ? ;D
Plus sérieusement, on commence à avoir quelque chose qui peut tenir la route. Par contre, encore une fois, il va falloir le fouiller un peu ce personnage. « Durant toute sa vie… »
EDIT : les carnets qui s’accumulent. Mais il y a toujours la confusion avec un remède médicale.
Du coup je pense avoir répondu à quelques unes de tes interrogations. Et toi aussi tu as apporté des réponses au côté un peu bancal de l’effet défibrillateur…
Pour la note d’intention en une ligne… Et bien on pourrait tout simplement évoquer le rapport au temps qui passe : Carl est plus dans une logique de survie. Le temps est une chose qu’il subit en permancence sans arriver à le contrôler pleinement : son cahier au début du synopsis en est le révélateur! Il cherche à aligner son hygiène de vie (survie) sur la perfection mathématique du temps qui passe en prenant ses cachets à un instant t.
Au final il en oublie l’essentiel : vivre.
Je lis avec intérêt les avancées de ce fil, et des aventures de Carl.
J’avais une idée bien différente que j’ai commencée à rédiger assez vite au départ, puis le post sur la “seconde perdue” m’a réorienté un peu.
Mais pour des raisons profesionnelles, et avec ma mésaventure informatique du week-end, il m’est impossible de poster une version présentable avant jeudi soir.
Je sais que la limite d’écriture a été fixée à 15 jours …
Ma question donc : est-ce que ça vaut le coup que je m’arrache à finir ou trop tard c’est trop tard ? :-\
On n’en est pas encore au stade du « présentable » ici. Certes les choses ont bien avancé aujourd’hui mais rien n’est sellé dans le marbre.
Et puis c’est toujours intéressant de lire de nouvelles idées. Idées qui peuvent fédérer, inspirer ou être utilisées pour un autre projet. Rien n’est jamais perdu.
Encore une fois il n’est pas question de balancer un script clefs en main donc molo sur le boulot.
Pas de souci de ce point de vue là !
C’est juste que la « redirection » de la « seconde perdue » est dans ma tête mais pas sur le papier.
Exercice difficile, nouveau pour moi, mais passionnant !
Mais c’est marrant comme cette histoire temporelle liée à l’interruption prend le pas sur le badge.
Marrant oui. Même qu’on finit par appeler badge des choses qui n’en sont pas. Histoire de faire passer le tout en espérant que personne ne relève… ;D
Pour l’instant, seul Daniel à réussit à intégrer les deux.
Oui Thierry tu as répondus à mes dernières interrogations de fond et ta note révèle qu’il y a des choses à distiller dans le synopsis pour bien te faire comprendre.
Il cherche à aligner son hygiène de vie (survie) sur la perfection mathématique du temps qui passe en prenant ses cachets à un instant t.
C'est ça qu'il faut que le spectateur comprenne bien. Sinon encore une fois, risque de voir simplement un malade qui suis la prescription de son médecin avec un peu plus de rigueur que la moyenne...
Oui Christophe, comme le dit Thierry, l’écriture ne va pas s’arrêter à la minute près. Déjà qu’on nous rajoute une seconde… Il faut quand même qu’on soit convaincus de l’intérêt de filmer cette histoire. Donc go !
EDIT : Peut être voir Carl faire autre chose que jouer avec ses cachets et son baaaaadge mais toujours avec la même logique de survie calqué sur le temps. Je ne sais pas quoi… Avaler ses petits pois en respectant un chrono précis (je pense au classique « prends des petites bouchées ou tu vas t’avaler ! »)…
Le flash je l’ai eu justement à partir d’une recherche internet sur des badges électroniques à LED! ;D
Alors oui, ici, l’utilité première du badge (procédé d’identification ou purement esthétique) est détourné par Carl!
Encore un truc non précisé tu vas me dire… Mais je n’ai jamais appréhendé mon écrit comme étant un vrai synopsis, juste une proposition d’idée (d’ailleurs je crois même y avoir intégré des ressentis de Carl - inutile de te rappeler que c’est interdit! ;D).
Le « dispositif »/gadget utilisé par Carl pour visualiser ses battements de coeur ne semble pas exister. Du moins je n’ ai rien trouvé de vraiment clair à ce sujet. C’est donc dès le départ de la bidouille.
Ça pourrait d’ailleurs constituer une belle entrée en matière sous forme de générique (ou pas) : Carl bidouille son badge à la cave. Soudure. Mini-perceuse. Maxi-loupe. Des pendules un peu partout. Que du GP voir du TGP pour reprendre ton concept de réal. La seule chose que l’on voit de Carl c’'st un oeil dilaté à travers une loupe.
Ça donne à voir ça non? ;D ;D
Et Daniel tu as ce matos il me semble dans ta cave?
Carl est fade pour l’instant je suis d’accord. D’accord aussi avec Tim lorsqu’il parle de quelqu’un de pathétique. D’accord enfin avec ton atmosphère à la FIDO. Au niveau réal je pense qu’on doit se situer aux antipodes du sérieux et du glacial Tristan dans le COLIS. Je ne parle pas de l’homme mais de sa mise en image.
En même temps le fil conducteur reste la dualité « Temps qui s’écoule » VS « Sang qui s’écoule » (via les battements des aiguilles/du coeur). Le pb de Carl c’est son coeur. C’est sa priorité N°1. Sa vie est conditionné par ce pb. Carl sait que personne ne peut arrêter ou dérégler le temps. En se calant sur ce dernier il imagine arriver à la même perfection avec son coeur. Ce qui me gêne un peu avec les petits pois c’est que le lien avec son coeur n’est pas évident en première lecture. Et comme tu le disais plus haut, on doit caractériser Carl dès les premières secondes. Les cachets régulent le rythme cardiaque. Et cette pathologie doit être évidente pour le spectateur! Comment? Je n’ai pas encore cherché. Sinon, pour aller encore davantage dans le côté phobique de Carl on peut aussi imaginer une brève défaillance de son badge lors du premier branchement (début de mon « faux-synopsis »). Le badge clignote puis… s’éteint. Panique. Carl essaie de prendre son poux maladroitement, n’y arrive pas. Il ouvre un placard, fait tout tomber puis dégotte un tensiomètre qu’il enroule à son bras. Bzzzzzzzzzzzzzz. Durée interminable pour Carl. Le tensiomètre finit par lui révéler que son coeur bat! Quel con!! Il touche son badge, un fil s’était détaché.
Le générique en mode McGiver me plait bien. Cela a du caractère esthétique et son utilisé dramaturgique. Un générique d’ouverture parfait en somme.
Pour les petit pois, c’est parce que je n’avais pas encore compris que c’était « juste » son coeur qui obsédait Carl. Je pensais que c’était son « hygiène ». Maintenant que c’est clair, OK.
Ta proposition avec le tensiomètre me plait bien aussi. Le pb est posé : on a affaire à quelqu’un qui ne supporte pas de ne pas pouvoir s’assurer d’être bien en vie. Sa phobie est telle qu’elle le pousse à bricoler des machines improbables… et à mesurer le temps de manière obsessionnelle.
Les éléments sont en places et le personnage de Carl mieux définit pour la suite du court ainsi.
OK pour aller dans une mise en scène différente de celle du Colis. Mais pour FIDO, je ne sais plus…
Carl doit nous apparaître comment ? Comme un maniac pathétique qu’on aimerait aidé ? Il faudrait qu’il soit un peu comme le papi dans La-Haut. Un peu bougon, surtout une obsession effrayante, mais on arrive pas à ne pas s’attacher.
Bien vu le Carl de La-Haut.
Alors moi en revanche j’ai été beaucoup plus primaire sur ce coup-là. Celui qui devait se nommer Carl allait assez rapidement tâter du bitum… 3 secondes de réflexion plus tard mon cortex me crachait Carl Lewis…
Notre Carl est-il pour autant un grand sportif? Je ne pense pas. Pire, je ne le vois pas prendre le moindre plaisir. Il court uniquement dans l’optique de lutter contre l’hyper tension.
Je lui conseillerais plutot la marche alors, car merci les a-coups tensionnels en courant …
La course a pied ne correspond pas vraiment au profil du Carl anxieux de sa santé, ce Carl qui prend son pouls fébrilement a l’arret de son badge defaillant. Trop brutal. Je vois plutot la gym, le yoga, a la limite le rameur.
Si c’est le Doc qui le dit!
Lors de mon premier jet, je voyais plutôt un éventuel générique sur la partie « Running ». Entre temps les choses ont évolué avec une intro différente. Toute cette (longue) exposition sur la route, dans les chemins, etc… n’a plus forcément lieu d’être. Rajouté au fait qu’au fil des posts Carl semble vieillir par rapport à ce que j’imaginais au tout début. Le rameur, oui. C’est plus sécurisant. Ce qui n’empêchera pas Carl de déposer quelques pilules avec un verre d’eau sur une petite table à proximité de son rameur. On est jamais assez prudent…
ah oui, c’est vrai que j’avais oublié la course… ;D
Mais pour moi Carl est forcement “assez agé” pour que son obsession cardiaque soit crédible. A 30 ans, on ne s’en souci pas vraiment.
