Gérardmer 2014

Petit compte rendu de Gérardmer 2014!! 15 films et 8 courts vus en 5 jours…
Globalement un niveau supérieur à la sélection 2013 sauf pour les courts (j’en parlerai plus tard).

En compétition:

THE BABADOOK
Le coup de poing du festival! Un premier film australien d’une richesse thématique assez incroyable : le deuil, les peurs enfantines, la solitude, la paranoïa … Et sur la forme, mon Dieu, comme c’est beau et effrayant. Un final magistral qui, une fois n’est pas coutume, lorgne du côté de Teddy… :wink:
Le film a obtenu le Prix de la critique, le Prix Jury Jeune, le Prix du Public, le Prix du Jury. Que dire de plus?

RIGOR MORTIS
Visuellement le film est tout simplement incroyable et se permet le luxe de renouveler (enfin) le traitement des fantômes (et des vampires… plus rare!) chinois.
Un véritable univers doté d’un scénario peut-être un peu confus en premier lecture. Prix du Jury (ex aequo avec Babadoock)

MISS ZOMBIE
LE film qui a surpris tout le monde et qui a forcément divisé. Là aussi une approche totalement nouvelle du zombie. Un noir & blanc de toute beauté, un tempo très très lent (à la japonaise).
Bref un Grand Prix plus que culotté. Mais Ian Kounen avait annoncé la couleur.

DARK TOUCH
Premier frenchie de la sélection. Un vrai film de genre qui ne se délivre pas de son influence principale (Carrie). Dommage car certaines scènes sont magnifiques.

THE SACRAMENT
Un found footage plutôt bien amené par Ti West qui s’inspire ici ouvertement et assez fidèlement du suicide collectif du « Temple du Peuple » .
Mais… un found footage! Qu’est-ce qu’il lui a pris?

ABLATIONS
Le second frenchie. Une présentation alléchante avec une grande partie de l’équipe sur scène : le jeune réal Arnold de Parscau, Denis Ménochet (Inglourious Basterds), Yolande Moreau, Philippe Nahon
Au final, petite déception quand même. Le film n’emporte pas. Si j’étais méchant, je dirais que ce genre de « produit » aurait toute sa place un mercredi soir à 20H30 sur France 2 avec un débat à la suite…

LAST DAYS ON MARS
Un SF américain qui ne raconte rien de nouveau. On pense (un peu) à Alien, à Mission to Mars, et pas du tout à Moon!! Pas désagréable mais rapidement oublié.

WE ARE WHAT WE ARE
Remake du même We are what we are, film mexicain sélectionné et primé trois ans plus tôt. La version américaine apporte plus de gore et supprime toute la dimension sociale de l’original. Le film n’est de loin pas une catastrophe mais que vient faire un remake dans cette sélection?

Hors compétition:

MINDSCAPE
Un « Inception » espagnol plutôt réussi.

ALL CHEERLEADERS DIE
Des pompoms girls en mode zombie… Tout un programme!! Forcément des scènes cultissimes avec une salle en mode furie!!

JACK ET LA MECANIQUE DU COEUR
Un anim français sympathique à l’influence burtonnienne manifeste.

SHARKNADO
JE L’AI VUUUUUUUUUU! ;excited; Les réals présents à la séance de 00H30 le samedi soir, et qui jettent sur le public des requins en mousse! ;shock; ;shock; ;shock; ;shock; Nanar délirant, mais c’est ça aussi le cinéma!! ;D

300 NAISSANCE D’UN EMPIRE
Une exclusivité mondiale en 3D avec réal en duplex. Tous les sacs ont été fouillés à l’entrée (batterie de caméscope et d’APN mis sous plastique et rendus à la fin de la projection). Dans la salle 4 mens in black avec cams infrarouge braqués sur le public.

THE PATH
Sans intérêt.

THE STATION
Un hommage maladroit à THE THING. Pas touche à Big John!

Merci pour le boulot de synthèse !

Sinon, pas trop crevante la semaine ? ;faint;

Quand on aime…
Par contre celle-là de semaine… Ouch! ;faint;

300 vaut-il le coup ?
Au vu de son positionnement, je présume qu’il ne t’a pas plu plus que ça ? ;D

Je savais que tu allais me poser cette question! ;D
Déjà on était dans le marketing à 200% : on a tous reçu notre tee-shirt 300 tagué « Exclu Gerardmer 2014 », l’affiche du film, divers goodies. Cette séance faisait donc « tâche » par rapport au côté familiale de ce festival. Le film? Dans la continuité du précédent. D’ailleurs on démarre sur Léonidas, mort.
Un chouette prologue, Eva Green toujours aussi ravissante, une charte graphique (trop) respectée qui enlève toute personnalité à cette suite.

De toute façon, on regarde ce type de film pour les muscles, le sang et Eva (Green) ! 8)
Aura-t-on espoir de voir Rigor Mortis débarquer au cinéma français ? efficace en tant que film “d’épouvante” si on peut le qualifier ainsi ?

Je te laisse les muscles et le sang, mais je garde Eva!! ;D

Rien de prévu pour l’instant mais le Prix du Jury peut débloquer la situation pour une sortie salle.
Par contre pour The Babadook, c’est une quasi-certitude vu la razzia de prix dans ce festival et les autres…

Effectivement, il sort au cinéma… je vais essayer d’aller le voir en “avant première” demain soir ! >:( >:(

Baba-Dook-Dook-Dook… ne partira jamais! :slight_smile:
ce film est étonnant, tant son approche de la reconstruction de la famille (plutôt de Madame qui ne pensait qu’à son défunt mari et delaissair son fils) est original.

Moi qui pensait à une fin type Destination Finale 2…

Finalement, qui est Babadook ?
Le subconscient de la mère ?

Attention SPOIL

L’oppressante présence de Babadook poussant à la dépression ne serait-elle pas la tristesse de la mort de Monsieur le jour de la mise au monde du “petit” ?
Le film commence par un rêve de ce type. La soeur se plaint d’ailleurs qu’elle ne parle jamais de son mari (oscar de mémoire), et, comme Babadook, plus elle l’ignore, plus il sera puissant.

Donc finalement la mère finit par accepter la mort d’Oscar à le fin, et fête l’anniversaire du “petit” le bon jour, marque qui montre qu’elle est enfin aller de l’avant ?
Et Babadook, dans la cave avec les affaires d’Oscar (cave représentant un petit coin sombre du cerveau ?) reste calme… mais ne partira jamais! ;shock; ;rock; ;rock; ;fear;

Chose que je ne comprend pas par contre:
POURQUOI AVOIR BUTE BUXY LE PETIT CHIEN ??? >:(

Tout est là Tim, absolument TOUT!
Je n’ai pratiquement rien à ajouter à ce que tu as écrit! :wink:
Content que tu sois allé voir et apprécié ce film!!