Prometheus wtf ?

Les scènes d’horreur sont bien dosées. Encore une fois sur se film, Scott dépasse le genre.

Ce qui est étonnant, c’est que dans ses différentes interventions, Scott disait clairement vouloir que le spectateur “se fasse dessus”. Comme pour le préquel à Alien, le projet a bien évolué. Dans un sens souhaitable. Il y a du Alien. Il y a de l’horreur (et du très très bon…)… mais pas que.

Entre autres, il y a une super BO de son compère Marc Streitenfeld.

Christophe dépêche-toi d’aller le voir qu’on puisse discuter de questions de fond car putain y-a du boulot!!!

Ben dimanche prochain (car il semble que je sois retenu je ne sais plus où mon prochain jeudi de repos …) ! ;rock;

On est patient… Mais attention. De toutes façons, à partir de dimanche, ce sera un spoiled par heure. A toi de choisir le conteur : Ridley… ou nous ;D ;D

http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18614330.html

Habituellement je ne fais pas la chasse au DC et autre REDUX…
Mais concernant Scott force est d’avouer qu’il s’agit rarement de saupoudrage ou de scènes redondantes, explicatives, hors sujet, etc…
On pourrait évoquer ici les 5 versions de Bade Runner dispos sur un BR d’anthologie (USA zone ALL) ou alors le DC d’ALIEN.
Mais pour moi c’est le DC de Kingdom of Heaven qui remporte la palme! Le film s’en trouve transcendé et propose notamment une lecture complètement inédite sur la dure succession d’un roi… Indispensable.

Pour en revenir à Prometheus, je n’attend bien évidemment aucune réponse précise, au contraire. Mais la perspective d’imaginer de nouvelles pistes ouvertes par Scott est plus que réjouissante!

http://www.unificationfrance.com/?23294-Prometheus-Jon-Spaihts-revele-les

Putain, on est vraiment passé à côté de bons moments quand même…

Tiens je viens de regardé les Aliens pour la premières foi, il me manque plus que Prometheus justement, j’espère que sa va être comme les autres du moins le 1 et le 3 par ce que le 2 et 4 sont assez immonde et juste remplie de cliché…

Ahah!
Mon classement perso : 1 - 3 (DC) - 2 - 4

Et pour info, voici ce que pense Ridley du DC d’Alien : “Comme pour Robin des bois et Gladiator, ce Director’s Cut n’est rien d’autre qu’un appât marketing sans le moindre intérêt”. Source : LAL - octobre 2012 par Bernard ACHOUR.
Je poste la suite d’ici demain car il s’agit là d’une interview (rare) sans concession!

Un xenomorphe a bavé sur l’interview ? ;D

Ca a du être posté en même temps que le test des G3, et un alien passant par là a mangé le serveur (mieux vaut le serveur que Glenn) ? ;D ;D

J’étais sûr que tu allais dire ça… ;D

Les bilans financiers, demandes de sub, et autres compressions YT ont eu raison de moi.
Mais contrairement aux apparences je n’oublie pas, c’est sur ma liste! :stuck_out_tongue: :slight_smile:

Bon alors voici la première partie… Attention c’est du collector! Un franc-parler aussi réjouissant qu’inattendu! :wink:
Propos recueillis par Bernard Achour, ex du mythique Starfix. 8)

BA : Revenir à la jeunesse d’ALIEN est-ce quelque part admettre que les suites de votre premier volet était en dessous de vos espérances ?

RS : Je ne dirais pas ça. Les trois films qui ont suivi le mien était corrects, chacun dans son genre. Celui de James Cameron était un truc macho, l’histoire de mecs sévèrement burnés. Celui de… Comment s’appelle-t-il déjà ?

David Fincher…

Oui, c’est ça. Celui-là était un film de prison. Et le dernier, le français, très bien fichu, m’a bien fait rigoler, ce qui n’était pas forcément l’objectif recherché. En revanche, il y a une chose que je ne comprends toujours pas. Comment se fait-il qu’en trois films, avec les équipes et le temps qu’ils disposaient, personne n’ait jamais songé à répondre la seule question intéressante laissé en suspens par mon ALIEN à moi : qui est le « Space Jokey », ce gigantesque pilote momifié, comme fondu à son véhicule de guerre, que l’équipe d’un Nostromo découvre avant de tomber sur la couveuse extraterrestre ? C’est quand même très important je trouve. Ça m’a toujours dérangé. Du coup, puisqu’aucun scénariste n’a jugé bon de se pencher sur le sujet, j’ai décidé de le faire moi-même il y a trois ans, quand la Fox a fait connaître son envie de réactualiser la franchise, et c’est de là qu’est venu l’idée de Prometheus : raconter comment tout a commencé.

Avez-vous déjà regretté de ne pas être propriétaire du copyright Alien?

Oui, car si ça avait été le cas, j’aurais été riche à milliards.

Comment avez-vous vécu ce retour à la science-fiction ?

30 ans après Blade Runner, je m’y suis replongé comme dans n’importe quel film, me préparant la manière d’un athlète, Rodger Federer par exemple. Quelque soit le genre de film, intimiste, guerre, historique, horreur, il faut renvoyer la balle de la même façon. On ne peut donc pas parler de « retour » à la science-fiction. Cela dit après THE COUSSELOR, un thriller tout en dialogue que je suis en train de terminer avec Michael Fassbinder, j’aimerais bien tenter un western.

La science-fiction doit-elle être toujours optimiste ?

Non, mais il faut tellement de talent pour le réussir qu’à ce jour, seul Steven Spielberg y est parvenu avec Rencontre du troisième type.

Votre filmographie se distingue par de nombreux Director’s Cut. Or vous avez juré que ce ne serait pas le cas de Prometheus…

Le résultat correspond tout simplement à la seconde près à ce que je désirais, et les scènes inédites du Blu-ray sont celles que je avais délibérément mises de côté parce qu’elles étaient trop complésentes ou gratuites. S’il y a eu beaucoup de versions de mes précédents films, c’est soit sous la pression des Studios, qui m’avaient forcé à sortir des montages avec lesquels je ne sais pas d’accord, soit pour donner à mes films de meilleurs atouts commerciaux en les rendant un peu moins complexes que je ne le voulais. Les Studios me transmettaient des notes, et moi, j’étais comme le comique qui raconte 600 fois la même histoire : il la connaît tellement qu’elle ne le fait plus rire. Étant donné que je n’avais plus le moindre recul sur mes films, je croyais ce qu’on me disait mais avec l’arrivée du DVD et du Blu-ray, j’ai pu remettre les pendules à l’heure.

Prenons-les dans l’ordre. ALIEN…

Comme pour Robin des bois et Gladiator ce DC n’est rien d’autre qu’un appât marketing sans le moindre intérêt.

Blade Runner…

C’est un des deux films qu’on m’a contraint de mutiler sous prétexte que le public serait trop bête pour les comprendre ou supporter leur durée. Sans les retouches que j’ai pu apporter sur le Final Cut paru en BR, je n’aurais jamais pu revoir Blade Runner sans éprouver une honte terrible.

Légende…

Sa version alternative n’est pas née d’une quelconque impulsion créative de ma part, mais d’une façon pas si idiote que ça de miser sur sa réputation de « film maudit » pour faire rentrer de l’argent dans les caisses, d’autant qu’ il y avait en effet pas mal de matériel inutilisé. Mais laissez-moi donner un bon conseil : préférez carrément la première édition. C’est de très loin la meilleure.

Kingdom of heaven…

Les 17 minutes qu’on m’a forcé à couper pour la sortie cinéma français sont celles que je regrette le plus. Trop long, m’avait-on dit. Je n’aurais jamais dû me laisser faire. Une fois réintégrées, elles redonnent à mon film la dimension tragique qui aurait toujours du être la sienne.

Pourquoi êtes-vous devenu cinéaste ?

Parce que je n’étais pas assez doué pour être peintre, ce qui était mon rêve. Je voulais devenir le nouveau Francis Bacon, le nouveau David Hockney. J’ai fais des études d’arts plastiques dans 7 écoles différentes, et si ce que je pondais était correct, c’était très éloigné de ce que j’avais dans la tête. J’essayais, j’essayais, mais ça ne venait pas. Et puis un jour, un de mes professeurs m’a dit : « Ridley, je ne veux plus de vous ici. Vous avait du talent, mais ce n’est pas de l’art. Essayez donc plutôt de vous lancer dans les affiches publicitaires, je suis sûre que ça vous rapportera beaucoup d’argent. » Le saint homme ! Je l’ai écouté, il a eu raison et, de fil en aiguille, je suis passé du dessin à la réalisation de spots publicitaires. J’en ai fait des centaines, j’ai obtenu des dizaines de récompenses, dont trois décernés par la MOMA de New York sauf que la plupart des clients n’aimaient pas les films. Par exemple, j’ai tourné en 1984 la première pub pour Steve Jobs, et ça l’a rendu fou. C’était pour Apple, elle a été diffusée pendant le Super Bowl, je l’avais conçu comme une métaphore du totalitarisme qui n’évoquait ni de près ni de loin le fait qu’il s’agissait de valoriser un ordinateur. Pour moi, c’était une façon de mettre dans mes images l’art que je ne pouvais pas traduire sur des peintures. Plus tard, j’ai adopté le même principe en ne révélant quasiment jamais le monstre d’ALIEN.

hyper interessant.

Merci !

Enneeeûrrrme !

LA SUITE!
LA SUITE!
LA SUITE! … ;D